Les Galapagos, ça se mérite !!

31/08/2018

En ce dernier jour du mois d’août nous prenons la direction du Guayaquil : nous sommes désormais rôdés : les sacs sont bouclés la veille, il reste juste à y ajouter les pyjamas et la trousse de toilette et nous décollons rapidement après le petit déjeuner.

Le terminal de bus étant situé à moins de 10mn nous nous y rendons à pied montons dans un bus qui part rapidement, non sans une nouvelle prise de tête avec le chauffeur qui nous a garanti que les billets s’achetaient à l’intérieur du bus et non au guichet….sauf qu’on se fait déloger par des voyageurs qui ont des places numérotées : ça nous soûle !!

Finalement sur ce trajet tout se passe bien malgré nos places à l’arrière du bus : nous connaissons une partie de la route puisque nous l’avons prise hier jusqu’au Parc Cajas, pas de problème ensuite puisque ce n’est que de la descente (de Cajas à Guyaquil nous passons de 3900m au niveau de la mer !).

En arrivant à Guayaquil il fait mourant de chaud ! Ah ben oui, nous nous étions habitués à l’altitude et à l’air frais, là, le choc est violent ! En plus de cela la ville ne paraît pas super agréable, ni safe : le proprio de l’appartement que nous avons réservé nous met en garde plusieurs fois (pas de téléphone dans la rue, ne pas sortir le soir, attention aux affaires,…), la petite résidence est gardée par un vigile armé, bref, plein de signes qui font que nous ne nous sentons pas super à l’aise.

Nous déjeunons donc rapidement, faisons quelques courses et restons à l’appart pour préparer la suite du programme, il y a du wifi performant, c’est déjà ça !

Nouvelle prise de tête avec Zipworld, l’agence de voyage qui nous a vendu les billets d’avion : nous n’arrivons pas à nous enregistrer pour le vol de demain matin et les sollicitons rapidement. Pour une fois ils répondent plutôt rapidement (dans les 2 heures) mais une nouvelle fois « ils ne peuvent rien faire ». Ça commence sérieusement à nous gonfler, et c’est une nouvelle fois dans le doute que nous nous couchons : pourra-t-on embarquer sur le vol à destination des Galap’ demain matin ?

01/09/2018

Transfert pour les Galap’ acte 2…. Le réveil sonne à 6h puisqu’un taxi « safe » doit passer nous prendre à 6h30. Pas de petit dej, la journée s’annonce riche en transports (j’aurai mieux fait de me taire… !), on aura le temps de grignoter plus tard…

En arrivant à l’aéroport première surprise : malgré nos 2h15 d’avance il y a une queue énooooooorme pour les îles ! Ah oui, car pour aller aux Galapagos il faut s’acquitter de la modique somme de 20$ (par personne, sinon ce n’est pas drôle !) mais j’y reviendrai plus tard ! Et là ça piétine, les enfants en ont déjà marre, et nous aussi, surtout que c’est de l’organisation à l’équatorienne : il y a une belle file d’attente mais dès que le guichet est en ligne de mire c’est le bazar !

Une fois allégés de 100$, il faut ensuite passer divers contrôles pour s’assurer que nous ne transportons pas de nourriture (fruits, graines,…), chose interdite sur l’île (par contre couteaux ou liquides ça passe sans problème !!! 😉) pour éviter toute propagation sur ces sites protégés.

Ça y’est, nous arrivons à décoller ! Ah oui, entre temps nous avons pu nous enregistrer, mais nous ne sommes pas à côté et nous avons enfin pu comprendre pourquoi nous n’arrivions à nous enregistrer la veille : nous sélectionnions un siège avec hublot alors que notre billet TDM ne nous le permet pas… Merci qui … ?

Le vol est rapide (moins de 2h) et là, show commence : tout d’abord nos sacs sont revérifiés (ah ben oui, on ne sait jamais, on aurait pu cueillir des pommes ou cultiver des patates dans l’avion !) avant de devoir nous acquitter d’une nouvelle taxe… Ah oui, ils sont forts ces équatoriens, ils ont inventé la double taxe : tu paies 20$ quand tu décolles pour les Galapagos, et tu paies 100$ (50$ pour les enfants, grands seigneurs…) quand tu as posé le pied sur l’une des îles !! Même Hollande n’a pas réussi à faire mieux !! 😉 Tout ça pour dire qu’on se sent rapidement plus léger, et ce n’est pas fini ! ☹

L’aéroport étant sur une micro île au nord de l’île principale il faut prendre :

  • un bus pour 5$ (par personne sinon ce n’est pas drôle !) qui effectue un trajet de 5mn jusqu’à un mini ferry (ça fait cher la minute non ?).
  • Là, pas le choix, on grimpe sur le ferry et bam, 1$ nous est demandé pour la traversée (par personne, sinon ce n’est pas drôle !!) qui nous amène à …
  • … un second bus qui va (enfin !!) nous emmener jusqu’au port de Puerto Ayora… Et devinez quoi ? Oui oui… gling gling, 5 nouveaux dollars (par personne, sinon ce ne serait vraiment pas drôle !!) pour pouvoir effectuer ce nouveau trajet…

Une fois débarqués à Puerto Ayora on se fait sauter dessus par des rabatteurs. Naïvement (ou usé par ce transfert pénible !) nous suivons un guignol qui nous emmène à une voiture, qui nous emmènera jusqu’au port en 2mn. On demande le prix mais c’est pour lui, c’est cadeau. Gênés face à tant de générosité nous lui donnons 10$ pour le remercier…. Nan, évidemment je plaisante, on se fait déjà dépouiller depuis 2 heures, on ne va pas en rajouter !!!!!!

Le guignol nous emmène ensuite dans son agence pour nous faire les billets et annonce la couleur : 30$ par personne. Cette étape étant pourtant bien préparée je n’ai plus du tout les prix en tête, mais par contre mon coco, les enfants c’est moitié prix ! Et là, sans se démonter, « Ah oui bien sûr, donc 30$ pour les adultes et 20$ pour les enfants ». Je cherche une glace pour m’assurer qu’il n’y a pas écrit « pigeon » sur mon front mais n’en trouve pas. J’ai un doute sur mes compétences mathématiques mais Aurélie et Alban me confirment le résultat !! On envisage de se barrer et subitement le guignol arrive de nouveau à faire une division par 2…

Ça y’est, nous arrivons enfin au port où « le bateau doit partir dans moins de 10mn », nous sommes sacrément chanceux….croyait-on !! Car pour le coup je me rappelais bien que les bateaux ne partaient qu’à 14h. Et naïvement (encore !!) nous attendons alors qu’il n’y a absolument personne. Ça se remplit au fur et à mesure et à 13h50 on nous donne le go pour embarquer sur une petite barque qui nous emmènera au gros bateau… ça y’est, nous y sommes enfin… quand soudain résonne un « 0,50$ pour le taxi boat por favor » qui commence à me démanger le poing ! Je crois que nous atteignons le summum…mais zen attitude oblige, nous lâchons prise.

C’est parti, le capitaine met les gaz et direction San Cristobal pour 2h de traversée… Les 5 premières minutes sont rigolotes, on saute, ça tape, c’est marrant…

 

Les 115 minutes qui suivirent furent juste un enfer… Comme souvent Clémence est la première à partager son maigre petit déjeuner avec les poissons alors qu’Aurélie a disparu du bateau : je lance un appel au capitaine qui ne l’a pas vue non plus. Ah non, elle est cachée derrière son sac plastique !! 😊

Les 2 garçons s’amusent pendant que je jette régulièrement un œil à ma montre (qui a décidé de ralentir pour me faire profiter pleinement de ce merveilleux moment !), devant moi et à ma gauche pour m’assurer qu’il n’y ait pas besoin de remplacer le sac.

La fin de traversée est pénible pour tout le monde, la fatigue n’aidant pas. Mais la bonne humeur reprend vite le dessus lorsque le moteur à peine coupé Clémence dit fièrement : « papa je suis bien première au classement, j’en suis à 6 … ! ». Je confirme, avec cette traversée elle a pris une belle avance !!!

A la vue des premiers lions de mer et pélicans les enfants oublient rapidement les 2 dernières heures, alors que c’est plus dur pour Aurélie, la mer ce n’est vraiment pas son truc !! On est un peu KO par ce transfert, sachant que dans 4 jours on doit remettre ça… va falloir peut-être envisager un plan B !

  

 

Après nous être installés dans une chambre familiale sympa, nous faisons les premières découvertes de l’île qui sont sympa. Demain ce sera journée off pour se remettre de toutes ces émotions et repartir du bon pied sur ce petit coin de ce (cher !) paradis !

Voilà, c’est avec plaisir que je vous ai raconté cette première journée de « vis ma vie de distributeur de dollars ».

A très bientôt pour la découverte de ces îles uniques !

Cyrille

 

 

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